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Session VME sur l’air et les odeurs dans le secteur textile
Étude et traitement des problèmes olfactifs dans le secteur textile
Secteur textile et odeurs
Le secteur textile comprend, d’une part, la production de fibres et de fils à usage textile et, d’autre part, le processus industriel de traitement de divers produits textiles à tous les stades de leur transformation. Le problème des émissions d’odeurs dans le secteur textile se pose principalement au cours du processus de production.
Les étapes du processus telles que la production, le prétraitement et la finition des textiles nécessitent 20 à 30 m³ d’air par kg de matière première. Par conséquent, des composés organiques volatils sont libérés au cours du processus de production qui peut créer un certain impact olfactif sur l’environnement lors de la ventilation.
Il est donc essentiel de budgétiser cet impact et de formuler des solutions de réduction adéquates.
Impact olfactif en cas de déménagement
Dans le cadre de la relocalisation d’une entreprise textile sur un nouveau site, le gouvernement a demandé une étude sur les odeurs afin d’estimer l’impact sur la zone environnante. Les mesures sensorielles, chimiques et olfactométriques effectuées sur le châssis ont révélé que ce dernier peut être considéré comme une source d’émission moyenne entraînant un dégagement d’odeurs désagréables.
Afin de réduire l’impact olfactif sur l’environnement, un traitement par filtre à charbon actif a été étudié. Le filtre à charbon actif a permis d’éliminer les odeurs désagréables du processus, en réduisant les odeurs et les composants chimiques de plus de 90 %. En installant un filtre à charbon actif pour les émissions du châssis, l’impact olfactif sur l’environnement est devenu négligeable.
Étude des odeurs à la suite de rapports sur les odeurs
Suite à des rapports d’odeurs provenant de la zone environnante et à l’incertitude interne concernant les sources d’odeurs possibles, une étude d’odeurs a été demandée par une entreprise textile. Un audit des odeurs a permis d’identifier les principales sources d’odeurs, qui ont ensuite fait l’objet de mesures sensorielles, chimiques et olfactométriques.
Deux lignes de production ont été identifiées comme les principales sources d’émission sur la base de ces mesures. Les résultats chimiques ont en outre montré qu’il n’y avait pas de dépassement pour l’exposition professionnelle. En collaboration avec l’entreprise, des moyens de réduire efficacement l’impact olfactif sur la zone environnante sont encore à l’étude.
Synthèse
L’exposé a été jugé intéressant et pertinent par les membres de la VME, qui ont salué la manière dont OLFASCAN assiste les clients du secteur textile dans le cadre des problèmes olfactifs. En effet, il n’existe pas de solutions toutes faites aux problèmes d’odeurs.
OLFASCAN attache donc de l’importance au concept « mesurer, c’est savoir ». En combinant diverses mesures et méthodologies relatives aux odeurs, les problèmes olfactifs peuvent être étudiés de manière plus ciblée et des solutions peuvent être formulées. Un dialogue ouvert et de qualité avec le client est essentiel à cet égard.
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